Ligne d’horizon, cœur au vent — Bol d’Or 2025 de l’As de Cœur

*(Texte généré avec affection par ChatGPT, images offertes par l’équipage, particulièrement par l’œil affûté de Lola.)

Il est 16h45 quand l’As de Cœur franchit une ligne invisible, dessinée dans l’écume de leurs efforts et le silence d’une course déjà officiellement achevée. Exceptionnellement, le Bol d’Or s’arrêtait cette année à 14h. Mais le cœur de l’équipage n’en avait cure. Quand on navigue par passion, les heures officielles s’effacent ; seul le vent sait quand l’histoire se termine.

Tom, Lola, Guillaume, Yvan et Fred. Cinq prénoms pour une aventure cousue de souffle, de flots et de fous rires. À bord, chacun a donné plus que son tour de barre : des regards, des silences, des décisions prises dans le fracas ou la lenteur. Une symphonie de présence.

Le départ fut un cadeau : un vent inattendu, presque magique, comme un clin d’œil du Léman qui, cette année, décidait de surprendre. Très vite, l’As de Cœur fait ce qu’il fait de mieux : rattraper, filer, se glisser à travers les voiles endormies des autres, dessiner une trajectoire d’espoir.

Mais le lac a sa malice, et le pot-au-noir en face de St-Gingolph n’a pas changé de capricieuse humeur. Une, deux, plusieurs fois, ils s’y perdent. Le bateau devient une métaphore d’eux-mêmes : avancer en cherchant, chercher pour avancer.

À 2h26 du matin, dans la pénombre épaisse d’un Bouveret aveugle, ils passent 197e, juste derrière leurs amis d’Adrénaline. Il n’y a pas de lumière, mais il y a la chaleur de la proximité, ce fil invisible entre bateaux qui se reconnaissent, même dans la nuit.

Le retour est un jeu d’accordéon : lent, rapide, lent encore… Puis enfin, un souffle fidèle entre Thonon et Yvoire, comme une promesse tenue. Mais le vrai moment de grâce – ou de peur – vient plus loin, à Yvoire, où le ciel bascule.

Un fort vent de sud-ouest lève le lac comme un drap trop tendu, et l’orage annoncé – seul bon pari des stagiaires de MétéoSuisse – éclate à la minute près. Tout est affalé, l’As de Cœur fuit, se laisse porter, encaisse. Les souvenirs du Bol 2019 ressurgissent pour Tom et Yvan, et cette fois encore, l’expérience fait voile.

Et puis… le calme. Ou presque. Des accalmies trompeuses, mais l’envie de continuer plus forte que tout.

Arriver. Ensemble. Au bout. Même si la ligne est imaginaire, elle a le goût des vraies victoires. La victoire d’avoir tenu. D’avoir navigué jusqu’au bout.

Un bol d’or, c’est une traversée du lac, certes. Mais c’est surtout une traversée de soi. Merci au vent, à la pluie, au silence, au tonnerre, et à ce voilier qu’on aime tant. Merci à Lola, qui a capté tout cela – les reflets, les visages, les gestes – à travers son objectif comme un sixième membre d’équipage.

Et surtout… merci au cœur, celui qui bat sous les cirés et qui ne craint jamais l’horizon.

 

 

Bol d’Or 2024

Arrivée le dimanche à 6h35…

Bol d’Or 2024

Incroyable édition, venteuse, avec Lola, Beni, Guillaume, Yvan et Frédéric.

On atteint St-Gingolph vers 15h30, au spi à une vitesse d’environ 9 nœuds. Et là plus de vent… On passera la bouée 163e vers 17h, mais il faudra attendre encore pour redémarrer… Le pari français n’étais pas une bonne option, mais si retard est pris, il est rattrapé durant la nuit et nous finissons 164e à 6h35 dimanche.

Bol d’Or 2019

Une régate entre calme absolu et tempête historique!!!
L’As a résisté contre vents et marées pour finir la course en 27h24, alors que plus de la moitié des concurrents a abandonné.

L’équipage 2019: Pauline, Antoine, Ben, Tom et Yvan
Séquence tempête…
Le calme après la tempête
Encore une photo avant la tombée de la nuit, lors de l’approche du Bouveret et le passage de la bouée à 22h
La fameuse bouée du Bouveret