As de coeur

Bienvenue à bord!

Bienvenue sur ce site qui raconte nos péripéties lacustres depuis la rénovation (2012) de notre bateau à voile en bois d’acajou moulé, l’As de Cœur, un magnifique Macareux construit en 1979 par René Luthi.

A la base, aucun de nous ne savait ni naviguer ni réparer un batal (un batal, des bateaux). L’intention était de réparer le pont, anciennement en teck et très abîmé, et les quelques dégâts de la coque. On en a finalement fait bien plus… L’idée de ce blog était donc de partager notre aventure et de vous montrer les différentes étapes de la rénovation par lesquelles nous sommes passés!

Depuis quelques temps, le travail de chantier est fini et l’As de Cœur est à flot, sur le lac Léman, autrement nommé Lac des pirates de G’nève! Nous continuons à publier nos aventures, dont la désormais importante recherche pour Le bestiaire des animals du lac de G’nève et des villages autour.

L’équipage

 

Ligne d’horizon, cœur au vent — Bol d’Or 2025 de l’As de Cœur

*(Texte généré avec affection par ChatGPT, images offertes par l’équipage, particulièrement par l’œil affûté de Lola.)

Il est 16h45 quand l’As de Cœur franchit une ligne invisible, dessinée dans l’écume de leurs efforts et le silence d’une course déjà officiellement achevée. Exceptionnellement, le Bol d’Or s’arrêtait cette année à 14h. Mais le cœur de l’équipage n’en avait cure. Quand on navigue par passion, les heures officielles s’effacent ; seul le vent sait quand l’histoire se termine.

Tom, Lola, Guillaume, Yvan et Fred. Cinq prénoms pour une aventure cousue de souffle, de flots et de fous rires. À bord, chacun a donné plus que son tour de barre : des regards, des silences, des décisions prises dans le fracas ou la lenteur. Une symphonie de présence.

Le départ fut un cadeau : un vent inattendu, presque magique, comme un clin d’œil du Léman qui, cette année, décidait de surprendre. Très vite, l’As de Cœur fait ce qu’il fait de mieux : rattraper, filer, se glisser à travers les voiles endormies des autres, dessiner une trajectoire d’espoir.

Mais le lac a sa malice, et le pot-au-noir en face de St-Gingolph n’a pas changé de capricieuse humeur. Une, deux, plusieurs fois, ils s’y perdent. Le bateau devient une métaphore d’eux-mêmes : avancer en cherchant, chercher pour avancer.

À 2h26 du matin, dans la pénombre épaisse d’un Bouveret aveugle, ils passent 197e, juste derrière leurs amis d’Adrénaline. Il n’y a pas de lumière, mais il y a la chaleur de la proximité, ce fil invisible entre bateaux qui se reconnaissent, même dans la nuit.

Le retour est un jeu d’accordéon : lent, rapide, lent encore… Puis enfin, un souffle fidèle entre Thonon et Yvoire, comme une promesse tenue. Mais le vrai moment de grâce – ou de peur – vient plus loin, à Yvoire, où le ciel bascule.

Un fort vent de sud-ouest lève le lac comme un drap trop tendu, et l’orage annoncé – seul bon pari des stagiaires de MétéoSuisse – éclate à la minute près. Tout est affalé, l’As de Cœur fuit, se laisse porter, encaisse. Les souvenirs du Bol 2019 ressurgissent pour Tom et Yvan, et cette fois encore, l’expérience fait voile.

Et puis… le calme. Ou presque. Des accalmies trompeuses, mais l’envie de continuer plus forte que tout.

Arriver. Ensemble. Au bout. Même si la ligne est imaginaire, elle a le goût des vraies victoires. La victoire d’avoir tenu. D’avoir navigué jusqu’au bout.

Un bol d’or, c’est une traversée du lac, certes. Mais c’est surtout une traversée de soi. Merci au vent, à la pluie, au silence, au tonnerre, et à ce voilier qu’on aime tant. Merci à Lola, qui a capté tout cela – les reflets, les visages, les gestes – à travers son objectif comme un sixième membre d’équipage.

Et surtout… merci au cœur, celui qui bat sous les cirés et qui ne craint jamais l’horizon.

 

 

Comment ça on brasse du vent?

Sortie à 2 un lendemain de veille mais à bientôt 40 ans on reste sages donc… ça va largement bien.

Par contre c’est le genre de soirée d’où tu reviens avec des accessoires insolites.

Une fois n’est pas coutume départ au portant et retour au près en zig-zag avant que l’orage annoncé n’arrive (évidemment bien plus tard qu’annoncé).

Totem Le beau MorseTotem Gentil pingouin agile

Dédicace spéciale au Hipe:

Ascension sous le soleil de Geneva beach

Première sortie pour Camille, qui accompagne Lola, Morse et Pingouin. Nouvelle mini-bâche pour la voile qui permettra de protéger la grande voile des UV tout en évitant qu’elle dévisse lorsque les lazyjacks sont rangés pour accueillir la bâche du cockpit. Super chou, les totems de toute la famille Macareux sont représentés!

Départ à 14h au près pleines voiles jusqu’aux alentours de Versoix, retour le vent de le dos. On avait monté le tangon sur le pont mais finalement… profiter du soleil sans s’exciter l’aura emporté jusqu’au retour vers 17h.

Jolies vues de la Neptune en revenant dans la rade, si la réparation de Morse sur l’enrouleur a tenu, la bosse d’enrouleur a fini par sortir de son trou, heureusement alors que le génois était bien enroulé. Malgré une caisse à outil fournie, il nous faudra raccourcir une vis pour refixer tout ça avant la prochaine sortie!

En marge du Marathon

Loin de la foule du marathon, toujours pas de spi mais une chouette sortie avec du vent, histoire de raser la côte de Bellevue. Dépannage minute des Samaritains engagés sur le marathon, pour régler les selles des vélos électriques (heureusement qu’on a des trucs utiles dans la boîte à outils!).

Le Pingouin a trop mangé mais ça a fini par passer, on se souviendra que le hot dog de la buvette de la plage est pas si mal au fonds.

Soirée chez le morse avec des pâtes sauce tomate après la sieste syndicale, et un dernier verre avec le suricate avant le dodo.

Comment bien finir la semaine

Fin de journée en ce vendredi avec la touche écossaise de Conor qui recontre l’As de Coeur.
Aller au portant, atteignant presque Versoix mais pas trop d’optimisme au cas où le vent tombe.
Retour à la gîte avec 2 ris histoire de ne pas se retrouver les rails de fargue dans l’eau… et accessoirement d’avancer à 6 noeuds sans forcer.
Retour peu après 20h avant le coucher du soleil!

Comme un dimanche

Sortie pour Morse, Coquelet et Pingouin accompagnés par Lola.

Départ peu après 14h une fois que la barre à contre ait été réglé, pas des masses de vent jusque vers 16h.

On a enfin pu faire des ronds dans l’eau, frôler le banc de sables des Pâquis et rentrer peu après 17h.